Une femme médecin sans scrupule ni gêne 2

Catégories : FETICHISMES au pluriel Enema Lavement / Médical
il y a 4 ans

Le début de cette histoire érotique est ici

http://www.fessestivites.com/f/articles/14093-Une-femme-medecin-sans-scrupule-ni-gene

À cause d’une petite gêne au niveau de son pénis, et de crainte que cela cache quelque chose de plus grave, Mathéo, jeune étudiant fraîchement débarqué à Paris, prend rendez-vous chez le docteur Liane. Celle-ci se veut rassurante, et lui prescrit une échographie. Mais elle s’adonne également à une étrange séance de palpations qui laisse Mathéo au bord de l’orgasme.


Je suis finalement allé passer mon échographie, environ six semaines après mon rendez-vous chez le docteur Liane. Et l’échographe s’est voulu lui aussi plutôt rassurant : oui, j’avais bien quelques petites calcifications dans le corps caverneux, mais rien à voir selon lui avec la maladie de Lapeyronie. Sans doute une mauvaise cicatrisation suite à un choc (même si je ne me souviens pas avoir pris le moindre au coup à l’entrejambe), tout cela devrait finir par se résorber naturellement. D’ailleurs, cela fait plus de deux semaines que j’ai passé cette radio, et f o r c e est de constater que l’échographe avait sans doute raison (à mon grand soulagement) : je ne ressens plus aucune gêne quand je suis en érection, et je n’arrive presque plus à trouver les nodules que je sentais auparavant en palpant mon sexe… Dès lors, est-il bien utile de retourner voir le docteur Liane ?

À vrai dire, la question me taraude depuis que j’ai les résultats de l’échographie. Je n’arrive pas à m’ôter du crâne le souvenir de cette consultation absolument irréelle, à tel point que je me demande parfois si je n’ai pas tout rêvé ? Cette façon de me toucher, de me caresser, et surtout de jouer avec mon orgasme, c’est bien arrivé, mais était-ce totalement voulu de sa part, ou bien est-ce que je fantasme totalement ? En tout cas, la graine est bien plantée, car non seulement j’y repense tout le temps, mais je me branle aussi régulièrement une fois dans mon lit, en rejouant la scène dans ma tête. C’est d’ailleurs durant l’une de mes séances de jeu que, sous le coup de l’excitation, je me décide à prendre rendez-vous (pour le regretter aussitôt, mais trop tard, c’est fait !).

Quelques jours plus tard, me voilà donc à nouveau dans la salle d’attente du docteur Liane, en fin de journée, parmi d’autres badauds. Elle ouvre la porte et je crois voir son regard s’illuminer lorsqu’il se pose sur moi. Mince, elle est encore plus séduisante que dans mes souvenirs nocturnes ! Maquillée légèrement, mais avec goût, elle porte cette fois un petit chignon qui lui donne des faux airs d’Audrey Hepburn. Elle me lance un grand sourire et m’invite à la suivre dans son cabinet. En passant derrière elle, son parfum m’envahit, et je me rends compte que je suis déjà en train de bander.

Elle s’assied derrière son bureau et me demande comment ça va depuis la dernière fois. Je lui raconte l’échographie, les conseils du radiologue, et surtout que j’avais l’impression de ne plus ressentir de gêne et de ne plus avoir de nodules dans le pénis. Comme je l’espérais, elle m’invite alors à me dévêtir et à aller m’allonger sur sa table d’auscultation pendant qu’elle jette un œil aux radios que j’ai apportées. Ce que je fais avec plaisir, même si je me sens un peu honteux de bander avant même qu’elle ne me touche (et aussi un peu excité, je dois bien l’admettre).

La doctoresse n’a absolument pas l’air surprise devant l’érection majestueuse qui l’accueille alors qu’elle me rejoint.

— Eh bien ! Effectivement, vous m’avez l’air très en forme ! me dit-elle dans un sourire.

Et elle ajoute, taquine :

— Il fallait prendre rendez-vous plus tôt si vous étiez si pressé de me revoir…

Je sens le rouge me monter aux joues, et je ne sais pas trop quoi lui répondre. Heureusement, elle poursuit, tout en me saisissant le sexe du bout des doigts :

— Effectivement, sur les radios, les nodules sont vraiment minuscules, on les voit à peine. Et on les sent à peine également, en tout cas moins que la première fois… Et vous dites que vous ne ressentez plus aucune gêne en érection ?

Je lui réponds que non, plus de gêne ni la moindre douleur.

— Bon, et ben c’est très bien ! dit-elle en retirant sa main. Je pense que l’échographiste avait raison : sans doute une cicatrisation qui s’est mal faite, suite à un choc, et qui a amené ces quelques calcifications.

Elle me regarde un instant en souriant, alors que je suis toujours à moitié nu et que je bande plus que jamais sur la table. Il s’en suit un petit instant de flottement, pendant lequel je dois avoir l’air particulièrement idiot, puisqu’elle ajoute tout à coup :

— Oui, on dit un échographiste. L’échographe, c’est l’appareil que l’on utilise pour faire l’échographie.

Je reste interdit, ne sachant quoi faire ni quoi dire. Du coup, elle est obligée de me signaler que je peux me rhabiller. J’ai l’impression de me réveiller d’un coup, et je remonte rapidement mon caleçon et mon pantalon, pendant que la doctoresse retourne à son bureau.

— Je vais quand même vous prescrire quelque chose afin de faciliter la cicatrisation, me dit-elle une fois assise, en me tendant une ordonnance. Je m’acquitte des vingt-trois euros habituels et la remercie avant de quitter son cabinet, à la fois un peu gêné, car j’ai clairement espéré/attendu qu’elle vienne palper mon pénis comme la première fois, et je pense qu’elle l’a bien remarqué ; mais aussi un peu déçu qu’elle ne l’ait finalement pas fait !

Je file directement à la pharmacie qui jouxte le cabinet du docteur Liane et, encore perdu dans mes pensées, je tends machinalement l’ordonnance à la préparatrice qui m’accueille avec un grand sourire. Plutôt jolie d’ailleurs, me dis-je, elle doit avoir mon âge, ou pas loin. Je la vois hausser un sourcil en lisant l’ordonnance, avant de passer côté boutique, et de se diriger vers le rayonnage dédié aux préservatifs et autres gels intimes.

— Voilà ! Par contre, ça sera pas remboursé… me dit-elle en posant sur le comptoir un énorme flacon d’un litre de « Lubrifior Intime ».

Je me sens rougir jusqu’aux oreilles, et je parviens péniblement à bafouiller quelques mots :

— Euh, il doit y avoir une erreur… Vous êtes sûr que c’est ça ?

— J’en ai bien l’impression, me dit-elle en me montrant l’ordonnance, et en pointant du doigt l’écriture plus ou moins lisible du docteur Liane. « Lubrifior, une fois par jour le soir, pendant sept jours. »

Je reste interdit : il doit y avoir une erreur, quel rapport entre du gel intime et mon problème de cicatrisation (sur lequel je n’ai pas du tout envie de m’étendre avec la jeune préparatrice) ? Finalement, c’est elle qui me demande :

— Du coup, vous faites quoi ? Vous le prenez quand même ?

— Euh oui… Mais je rappellerai mon médecin, parce qu’il doit y avoir une erreur.

— Très bien, ça fera neuf euros. Et ne vous faites pas de soucis, si votre médecin s’est trompé et que vous n’avez pas touché à l’emballage, on vous le reprendra sans problème.

Le soir venu, me voilà donc chez moi, assis à mon bureau, avec cette énorme bouteille de gel intime devant moi. Je regarde à nouveau l’ordonnance. Non, la préparatrice a raison, j’ai beau retourner la feuille dans tous les sens c’est bien ce qui est écrit. Un peu par dépit, je tourne l’ordonnance et je remarque une inscription manuscrite au verso. Je regarde mieux, et je vois clairement un numéro de téléphone. Je retourne la feuille pour vérifier : ce n’est pas celui du cabinet, imprimé en bas de page, d’ailleurs, c’est un numéro de portable. Qu’est-ce que cela veut dire ? Serait-ce le numéro de téléphone privé du docteur Liane ? Si oui, pourquoi me l’avoir laissé comme cela sur l’ordonnance, sans rien me dire ? Je reste cinq bonnes minutes à me demander quoi faire, et je me décide à appeler pour en avoir le cœur net.

Je compose le numéro. Le numéro semble valide, et au bout de la quatrième sonnerie, j’entends une voix féminine me demander qui est à l’appareil.

— Euh, bonjour. Je voudrais parler au docteur Liane, s’il vous plaît.

— C’est elle-même. Mais qui est à l’appareil ?

— Bonjour, Madame, c’est Mathéo. On s’est vu tout à l’heure à votre cabinet…

— Ah oui, bonsoir Mathéo. Eh bien que me vaut ce plaisir ? demande-t-elle.

Elle ne semble nullement étonnée que je l’appelle sur ce qui est manifestement son portable privé.

— Hum… eh bien, je vous appelle parce que je suis passé à la pharmacie après… Et je pense que vous avez dû fait une erreur de prescription.

— Comment ça ?

Elle n’a pas l’air de comprendre. Ou bien elle se moque de moi ? Je cesse de tourner autour du pot et je finis par me lancer :

— Ben c’est-à-dire que… Vous m’avez prescrit une bouteille de lubrifiant intime, et je ne vois pas trop ce que je pourrais en faire !

Au ton de se réponse, je devine qu’elle est en train de sourire.

— Donc en fait, vous m’appelez pour que je vous dise quoi faire ?

Sa réponse me laisse coi. Au bout d’une ou deux secondes, je parviens à bredouiller un semblant de réponse :

— Euh… Non, mais je… pensais que vous vous étiez trompée…

Encore quelques secondes d’un silence pesant. Puis elle reprend d’un ton ferme et assuré :

— Alors d’une part, non, je ne me suis pas trompée. Et d’autre part, d’où est-ce que vous m’appelez, là, maintenant ?

— Euh, ben là, je suis chez moi…

— Vous avez le flacon sous la main ? me demande-t-elle

— Oui, juste là, sur le bureau.

Elle poursuit :

— Parfait, enlevez la protection autour de la poussette de dosage.

Je m’exécute.

— Bien, maintenant, baissez votre pantalon et votre caleçon.

De quoi ? Elle est folle ? Je suis obligé de réagir :

— Euh pardon ?

— Vous m’avez bien compris : vous défaites votre pantalon, et vous le baissez, ainsi que vos sous-vêtements. Exactement comme vous l’avez fait il y a quelques heures à peine dans mon cabinet ! me rétorque-t-elle.

Vexé par sa remarque, je m’exécute. Debout devant mon bureau, au téléphone et les fesses à l’air, je dois avoir l’air bien ridicule. Elle reprend d’une voix plus douce :

— Une fois que c’est fait, vous prenez deux doses de lubrifiant dans votre main, et vous appliquez le tout sur votre pénis.

C’est une blague ? Qu’est-ce que je suis censé faire ? Je suis à deux doigts de raccrocher. Elle sent mon hésitation, car elle rajoute :

— Allez ! Je ne vous vois pas, mais je vous entends !

Troublé, mais curieux de la suite des évènements, j’obéis et j’enduis mon sexe. Le contact est froid, mais pas désagréable.

— Voilà, appliquez le bien sur toute la longueur. Et n’hésitez pas à en rajouter, il faut que ce soit vraiment bien lubrifié.

Tout en lui obéissant, je regarde mon sexe. Il est totalement luisant.

— Euh voilà, je pense que c’est bon.

— Bien. Comment est votre sexe à présent ?

Je ne sais pas trop quoi lui répondre, car devant cette situation surréaliste, f o r c e est de constater que je bande déjà à moitié.

— Euh, eh bien… il est recouvert de gel.

J’ai presque l’impression de la voir lever les yeux au ciel quand je l’entends me répondre :

— Ce n’est pas ce que je demande. Ce que je veux savoir, c’est si vous êtes déjà en train de bander ?

J’ai un coup de chaud quand je l’entends prononcer ces mots, et mon cœur se met aussitôt à battre la chamade, alors que mon sexe achève de se durcir.

— Euh… Oui, un peu, je m’entends lui répondre d’une voix mal assurée.

— Parfait. Eh bien dans ce cas, vous allez imprimer des petits mouvements de va-et-vient, du bout des doigts, sur toute la longueur de votre sexe !

Est-ce que j’ai bien entendu ? Elle vient bien de me demander de me masturber, là, au téléphone avec elle ? Avant que je n’aie pu prononcer le moindre mot, elle reprend :

— Allez, lentement, du bout des doigts, sur toute la longueur…

La situation est grotesque, mais l’excitation puissante : je finis par accéder à sa requête. Je saisis mon sexe trempé de gel entre mon pouce et mon index, et je commence à me branler délicatement. Je ne peux m’empêcher de lâcher quelques soupirs de contentement, qui ne manquent pas d’indiquer au docteur Liane que je suis en train de faire ce qu’elle me dit. Elle continue, d’une voix encore plus douce, et plus lente :

— Voilà, très bien. Pas trop vite surtout, sans trop de pression. Hop… Hop… Hop… Suivez le rythme de ma voix. Voilà. Pas plus vite que ça.

Le téléphone plaqué contre l’oreille, je finis par fermer les yeux, et je laisse la voix douce et le ton monotone du docteur Liane me guider dans mes caresses. Au bout de quelques minutes, elle commence à accélérer légèrement.

— Un peu plus vite à présent, avec toute la main. Hop, hop, hop, hop… Un peu plus de pression, serrez un peu plus votre main, voilà, comme ça, c’est très bien.

Je suis ses instructions, ma main enserre à présent totalement mon sexe trempé, et glisse à une allure plus soutenue. Tout à coup, le docteur Liane me demande :

— Comment est votre queue à présent ? Bien dure, j’imagine ?

J’acquiesce entre deux soupirs :

— Oui madame… Elle est bien raide.

Je ne sais pas ce qui m’a pris de l’appeler madame. L’excitation sans doute ?

— Très bien, alors maintenant, vous allez mettre votre poing au niveau du gland, et vous branlez très vite ! Allez, hophophop !

Je fais ce qu’elle me dit sans réfléchir : j’empoigne le bout de mon sexe, et je me mets à pomper frénétiquement mon gland en tachant de suivre le rythme de sa voix, ce qui ne manque pas de me faire pousser de petits gémissements plaintifs. Au bout d’une dizaine de secondes, elle s’interrompt enfin, avant de reprendre :

— Et à nouveau, sur toooute la longueur. Lent, mais ferme… Lent, mais ferme.

Puis elle détache ses mots comme pour m’indiquer la vitesse à laquelle je dois opérer :

— Voi-là. Pas. Plus. Vite. Que. Ma. Voix…

À présent, elle me fait me branler lentement, mais puissamment. J’ai l’impression que sa voix est hypnotique, je me laisse bercer et guider par elle. Je soupire de plus en plus fort, et le docteur Liane continue de m’accompagner, de me dire quoi faire, comment serrer, à quelle vitesse… Tantôt rapide, tantôt plus lent. Sur une petite partie du pénis. Puis sur toute la longueur… Je ne me suis jamais masturbé de la sorte, j’ai l’impression d’être au paradis, c’est encore plus intense que lors de ma première rencontre avec elle. Plus humiliant aussi, car suspendu à sa voix, je suis bien conscient de n’être qu’une marionnette entre ses doigts. Mais je crois bien que cela m’excite encore davantage.

— Je veux que tu poses ton téléphone à présent. Mets le haut-parleur, et pose-le sur ton bureau. me dit-elle tout à coup. Tu continues de te masturber, et avec ton autre main, tu vas malaxer tes couilles.

Je suis trop excité pour garder le moindre esprit critique : je fais ce qu’elle me dit, je balance à moitié le téléphone sur mon bureau et je viens empoigner mes couilles de ma main libre.

— Voilà, masse-les, malaxe-les. Est-ce qu’elles sont lourdes ? Est-ce qu’elles sont bien pleines ? me demande-t-elle en chuchotant presque.

— Oui, madame, elles sont bien pleines ! je lui réponds d’une voix forte.

— C’est très bien. Tu fais du bon travail. Vraiment. Et maintenant, tu vas avoir droit à ta récompense. Tu vas te branler plus vite, plus fort. Je veux que tu te rapproches le plus près possible de l’orgasme. Mais attention, interdiction de jouir avant que je ne te le dise !

Toujours suspendu à la voix du docteur Liane, j’accélère le rythme. Sa voix est forte et assurée à présent, et elle est beaucoup plus directive :

— Allez, plus vite ! Plus fort ! Hop ! Hop ! Hop !

J’ouvre les yeux. J’ai l’impression que je vais exploser, je sens le s a n g me battre les tempes mon sexe commence à faire mal à f o r c e de bander. Le docteur Liane continue de donner ses instructions infernales, f o r ç a nt ma main à me branler toujours plus vite et plus fort, mais en même temps, elle me parle afin que je garde le contrôle, me demande de bien de respirer :

— Attention… Pas d’éjaculation… Respire à fond. Souffle. Voilààà…

Je sens que je suis à la limite, il faut que je le lui dise :

— Euh… Madame… Je crois que…

Elle m’interrompt :

— Tututut… Pas avant que je ne t’y autorise. Après le décompte… Une fois arrivé à zéro, tu pourras jouir, pas avant.

Perdu dans ma transe, je réalise tout à coup qu’elle me tutoie. Depuis combien de temps ? Qu’importe. Je me focalise sur les chiffres qu’elle commence à décompter, calmement :

— Dix… Neuf… Allez, courage. Huit… Sept…

Mais c’est interminable ! Si ça ne tenait qu’à moi, cela fait déjà cinq bonnes minutes que je me serais répandu sur mon bureau, je n’en peux plus, j’ai l’impression que mon sexe me brûle, je gémis de plus en plus fort. Le docteur Liane l’entend et m’encourage à tenir encore un peu, elle est presque en train de crier à présent :

— Allez, tu y es presque… SIX… CINQ… Un petit effort…

C’est insupportable. Le mouvement de va-et-vient infernal que j’imprime à mon sexe devient intenable.

— QUATRE… TROIS… Allez, bientôt la libération… !

Et à nouveau, alors que mon sexe est sur le point d’exploser, alors que je m’y attends le moins, elle hurle :

— DEUX… STOP ! JE VEUX QUE TU LÂCHES TON SEXE ! LÂCHE-LE !

Comme un réflexe, je lui obéis, et je lâche immédiatement mon pénis, alors que je suis sur le point d’éjaculer. Et comme la première fois, dans son cabinet, cette sensation d’une jouissance inextinguible : le temps s’arrête, et je suis suspendu dans mon orgasme. Je ne peux refréner un très fort gémissement, presque un cri, seul moyen pour moi d’exprimer ce mélange de jouissance et de frustration, d’extase et de douleur qui me cloue sur ma chaise. J’entends le docteur Liane à travers mon téléphone susurrer d’un air satisfait :

— Voilà, parfait, c’est superbe…

Elle s’interrompt un instant, puis reprend tout à coup d’une voix forte et autoritaire :

— Et maintenant, je veux que tu jouisses ! Tu m’entends ? Jouis pour moi ! Jouis pour ta maîtresse !

Est-ce l’effet de cet « ordre » ? Ou bien est-ce que j’aurais joui de toute façon, ayant passé le point de non-retour ? Je ne le saurai jamais. En tout cas, le résultat est immédiat et fulgurant : d’un coup, je sens mon sexe se dresser, et sans que je ne puisse rien contrôler, un puissant jet de sperme me vient directement sur le bas du visage.

La sensation est indescriptible : mon sexe est là, dressé, dans le vide. Et pourtant, il vibre et s’agite tout seul en l’air, comme s’il était animé d’une vie propre. Et moi je jouis, je jouis comme jamais, le bas du corps secoué par de v i o l ents soubresauts de plaisir. Un deuxième jet presque aussi fort que le premier vient s’écraser sur mon bureau. Un troisième un peu plus faible finit sur ma chemise. Puis plus rien, si ce n’est une grosse goutte de sperme qui vient former une perle blanchâtre au bout de mon gland.

Je reste là, dans un état de sidération absolue. Avachi sur ma chaise, j’ai chaud, mes oreilles bourdonnent et je sens mon cœur tambouriner dans ma poitrine. Je ne comprends pas ce qui s’est passé : jusqu’à présent, j’avais toujours joui « normalement », c’est-à-dire par l’intermédiaire d’une stimulation physique, quelle qu’elle soit… Alors que là, j’ai vu, de mes yeux, mon pénis se tordre dans les airs tel un gros ver de terre, et éjaculer trois fois sans le moindre contact physique. Le tout m’ayant procuré l’un des orgasmes les plus puissants de toute ma vie. Et le pire, c’est que je sens que l’excitation est encore là, alors que d’ordinaire, après une bonne branlette, je suis aussi amorphe qu’un bernard-l’hermite hors de sa coquille. C’est à n’y rien comprendre ! Au bout de quelques instants, c’est la douce voix du docteur Liane qui me sort de ma torpeur :

— Hmm… Je devine que ça a été intense.

Je ne réponds rien. Je me sens… je ne sais pas trop. Épuisé ? Satisfait ? Vaguement. Mais aussi honteux. Sale, et pas seulement à cause du sperme qui me coule sur la joue, et que j’essuie d’un revers de main.

Le docteur Liane reprend :

— Est-ce que c’était agréable ?

J’ai la gorge sèche. Je déglutis avec difficulté, avant d’essayer de trouver mes mots :

— Je… je ne sais pas trop… C’était bien… Enfin je crois…

— Essaye de décrire ce que tu as ressenti. Es-tu satisfait ? Frustré ? Encore excité peut-être ? me demande-t-elle.

— Oui… je ne sais pas… Un peu de tout… C’est… bizarre.

En effet, cette fois-ci, j’ai éjaculé, c’est indiscutable ! Et pourtant, je vois bien que mon sexe est encore bien dur, et j’ai bien l’impression que si je me masturbais à nouveau, je pourrais jouir encore sans aucun problème.

— Ce que tu as vécu s’appelle un orgasme ruiné, me dit-elle d’un ton posé. C’est une sensation absolument unique, n’est-ce pas ?

— Un orgasme… ruiné ? je demande, d’un ton ingénu.

— Oui… Tu étais sur le point de jouir, mais je t’ai fait tout arrêter juste avant que tu éjacules, mais suffisamment tard pour que tu ne puisses plus te contrôler et l’empêcher. Et tu as pu découvrir un mélange unique de jouissance et de frustration, comme un orgasme qui s’étire dans le temps… C’est bien plus intéressant que la bête éjaculation dont se contentent habituellement les hommes, n’est-ce pas ?

Je ne sais pas quoi lui répondre. J’ai sans doute bien peu d’expérience du haut de mes vingt et un ans, mais tout de même… Je n’avais jamais seulement imaginé que l’on puisse faire cela.

— D’ailleurs, tu en as déjà un eu petit avant-goût la première fois que tu es venu à mon cabinet. Et j’ai cru voir que tu avais apprécié ! ajoute-t-elle avec malice.

Je suis partagé : je me sens toujours un peu honteux de ce qui vient de se passer. Mais d’un autre côté, j’ai l’impression d’avoir découvert un secret inestimable grâce au docteur Liane. Alors que je suis encore perdu dans mes pensées, j’entends la voix du docteur Liane m’interpeller à travers le haut-parleur de mon téléphone :

— Bon, je vais te laisser te remettre de tes émotions…

— Euh oui… Merci, lui dis-je en hésitant.

— Mais de rien ! me répond-elle d’un ton réjoui. Après tout, c’est mon rôle de médecin de m’occuper de mes patients, n’est-ce pas ? D’ailleurs, j’attends ton coup de fil demain soir.

Je n’en crois pas mes oreilles.

— Vous… vous êtes sûre ? je lui demande un peu ébahi.

— Bien sûr, c’est écrit sur l’ordonnance. À moins que tu te sentes capable de suivre mes instructions tout seul ? me dit-elle d’un ton faussement interrogatif.

Alléché par la perspective d’une nouvelle séance onanique, je m’empresse de lui répondre :

— Oh non, je pense que c’est mieux que je vous rappelle…

— Je m’en doutais, me répond-elle d’un ton malicieux. Bonne soirée, et à demain, donc.

Et comme convenu, je rappelle le lendemain, et les autres jours aussi. Et à chaque fois, j’ai le bonheur d’entendre docteur Liane me guider de sa douce voix. Je suis toujours un peu gêné au début, mais le plaisir prend rapidement le dessus, très vite je m’abandonne et, les yeux mi-clos, je laisse le docteur Liane me dicter comment je dois me masturber, à quelle vitesse, avec quelle f o r c e , sur quelle partie de mon sexe…

À chaque fois, lorsque je sens que l’orgasme vient, c’est un déluge de sensations contradictoires qui me submerge : plaisir, humiliation et frustration se mêlent en un tout indicible qui me laisse sans f o r c e et sans voix à la fin de ma « consultation » téléphonique. Sitôt l’orgasme (ou plutôt le non-orgasme) atteint, nous échangeons avec le docteur Liane sur ce que j’ai ressenti, je dois décrire le plus précisément possible mes sensations, au point que je la soupçonne de prendre énormément de plaisir également. Je pourrais être gêné bien sûr, mais d’une part, l’excitation toujours présente atténue fortement ce sentiment. Et d’autre part, le docteur Liane me parle toujours avec énormément de douceur et de bienveillance. Elle me fait comprendre qu’elle s’amuse également, et que tout cela n’est pas bien sérieux.

Vient donc le dernier jour, en tout cas si j’en crois mon ordonnance. Le docteur Liane m’a bien dit de la rappeler hier, mais elle ne répond pas. J’insiste, et au bout du cinquième appel, je finis par tomber sur elle. Elle me répond rapidement qu’elle est très prise aujourd’hui, la faute à un nombre important de patients, et me dit qu’elle me rappellera dans la soirée si elle le peut. Son ton était un peu sec, mais je suppose que c’était à cause du stress ? Un peu déçu, un peu frustré, il ne me vient même pas à l’idée de me masturber seul. Et heureusement, car ma déception est finalement de courte durée : un SMS du docteur Liane, où elle me demande de la rejoindre à son cabinet vers 21 heures, et de ne pas oublier mon flacon de Lubrifior !

Je tremble presque d’excitation lorsque j’arrive à son cabinet. Et c’est les mains moites et le cœur tambourinant que je la rejoins après avoir patienté quelques instants dans la salle d’attente. Fichtre, elle était encore plus belle que la dernière fois ! Ou bien est-ce mon excitation qui me joue des tours ? Assise sur son fauteuil de bureau, elle est toujours vêtue d’une blouse blanche, mais j’aperçois en dessous une jupe mi-longue en cuir noir, ainsi qu’une paire d’escarpins de la même couleur. Et je fantasme à l’idée que ce sont bien des bas qui recouvrent les superbes jambes qu’elle tient croisées devant moi, et non pas une simple paire de collants.

— Alors, comment te sens-tu après cette semaine ? me demande-t-elle d’un ton espiègle, en se tournant vers moi.

Elle me fixe de ses yeux noirs légèrement plissés, un sourire enjôleur aux lèvres. Je suis sous le charme, j’ai du mal à trouver mes mots.

— Ça va bien, je pense. C’était un peu étrange au début, mais maintenant…

Je ne sais comment terminer ma phrase. C’est elle qui le fait pour moi :

— … tu ne peux plus t’en passer ? me dit-elle dans un éclat de rire.

Elle poursuit :

— C’est normal… Très peu d’hommes connaissent cela, obnubilés qu’ils sont par leur orgasme. Mais une fois qu’ils y parviennent… Mais attention, cela se mérite !

Puis elle ajoute, en me fixant étrangement du regard :

— Et puis tu sais, faire vivre cela à un homme, en tant que femme, c’est également… particulièrement réjouissant.

— Oui, j’ai cru voir que vous vous amusiez beaucoup également…

— Exactement ! Allez, trêve de bavardages, enlève donc ton pantalon, petit pervers, c’est bien pour cela que tu es venu, non ? me dit-elle brusquement.

Cette phrase me surprend, ainsi que le ton employé. Mais son regard est toujours aussi doux, et mon excitation plus grande que jamais. J’obtempère donc, et j’ôte mon pantalon. Mon érection est bien visible sous mon caleçon et mon sexe pointe fièrement vers le docteur Liane, qui vient l’effleurer du bout de l’index en me susurrant à l’oreille un « hmm » qui me fait frissonner. Elle ajoute, toujours au creux de l’oreille :

— Et maintenant, enlève-moi ce caleçon et donne ta bouteille de lubrifiant…

Docilement, je m’exécute : je sors le flacon de mon sac, je le lui tends, et j’ôte prestement mes sous-vêtements. Lorsque je relève les yeux vers le docteur Liane, je sursaute presque : la bouteille entre les mains, elle me fusille littéralement du regard. Son sourire bienveillant a totalement disparu, et j’ai l’impression que ses yeux noirs me transpercent littéralement. Je suis totalement éberlué, et pour le coup, pas franchement rassuré. Que se passe-t-il ? Qu’ai-je bien pu faire pour la mettre dans cet état ?

D’un coup d’œil, elle me désigne le flacon de gel intime. Il est à moitié vide. J’ai peur de deviner la raison de sa colère froide.

— Est-ce que tu t’es masturbé en dehors de nos appels téléphoniques ? me demande-t-elle sans ménagement.

Je bafouille, je balbutie. Oui, évidemment que je l’ai fait… À chaque fois, d’ailleurs. Impossible de m’en empêcher, vu qu’au terme de chaque coup de fil, je ne jouissais qu’à moitié et finissais écrasé par la frustration. Donc, oui, à chaque fois, sitôt raccroché, je me « finissais » et je m’accordais ce qui m’avait été si délicieusement refusé. Mais comment le lui avouer, après ses emphases quasi mystiques sur le bonheur de l’orgasme ruiné et les sensations indicibles qu’il procure ?

— Euh… Oui, enfin, un peu… .

Je ne trouve rien de mieux à dire. Je vois bien qu’elle n’est pas dupe. Elle ne répond rien, et continue de me regarder fixement. Je sens en elle un mélange de colère et de déception. Et du coup, j’en viens moi-même à me sentir mal : à l’humiliation absolue d’avoir reconnu à demi-mot que je m’étais joyeusement pignolé toute la semaine (de toute évidence en pensant à elle) s’ajoute la gêne, plus grande encore, de l’avoir déçue et d’avoir trahi la confiance qu’elle m’avait témoignée en m’initiant de la sorte. J’ai l’impression d’avoir tout gâché. Les mots qui sortent de la bouche du docteur Liane me confirment ma crainte. Ils sont durs et dédaigneux :

— Je pensais que tu étais différent, mais en fait, tu es comme tous les hommes : incapable de penser avec autre chose que ta queue…

Je blêmis, j’essaie vaguement de protester, mais le docteur Liane m’interrompt :

— Ah non, ce n’est pas vrai ? Regarde-toi ! Tu es toujours en train de bander !

Dans le même temps, elle vient saisir fermement mon pénis, toujours bien rigide.

— Ridicule… siffle-t-elle tout en se penchant vers moi.

— Je… je suis désolé, parviens-je à articuler difficilement.

— Eh bien, on ne dirait pas… me rétorque-t-elle.

Elle garde mon sexe toujours vigoureux dans sa main droite quelques instants qui me semblent une éternité. Elle semble réfléchir. Puis à nouveau, elle me jette ce regard étrange et me souffle dans l’oreille :

— Admettons que je te croie… commence-t-elle.

J’acquiesce de la tête, une lueur d’espoir au fond de moi.

— Je pense que tu mérites quand même une punition… finit-elle à voix basse, en baissant les yeux vers mon sexe.

J’ai l’impression de me voir ôté d’un énorme poids : soulagé, je m’empresse de l’approuver, presque joyeusement :

— Oui, oui, tout ce que vous voudrez !

Elle m’interrompt juste en relevant ses yeux vers moi. Son regard est toujours aussi dur. Du coup, je reprends plus docilement, en baissant les yeux :

— Vous avez raison, je mérite d’être puni…

Peut-être est-ce la phrase qu’elle attendait ? En tout cas, je la vois sourire en coin. Et cela me soulage autant que cela me fait plaisir. Mon sexe toujours dans sa main, elle me dit le plus calmement du monde :

— Bien. Je pense qu’une fessée est ce qu’il y a de plus approprié à ton cas.

Je reste interdit. Elle a vraiment l’intention de me fesser cul nu, là, tout de suite ? Même si j’avoue (un peu honteux) que l’idée ne me déplairait pas dans l’absolu, quand même, une fessée… Devinant mon hésitation, elle poursuit :

— Pas à toi, idiot. À ton vilain sexe qui te fait faire des choses encore plus vilaines !

Et joignant le geste à la parole, des doigts de sa main droite, elle vient vivement plaquer mon sexe turgescent contre le plat de sa main gauche. Ce n’est pas vraiment une fessée ni une claque, puisque finalement, c’est plus mon pénis qui vient taper contre le plat de sa main que l’inverse. Mais c’est tout de même assez douloureux, et plutôt humiliant. Elle recommence trois fois, le regard absorbé par le mouvement de ma queue contre sa main. Puis elle s’arrête, et relève les yeux vers moi. De mon côté, j’ai le souffle coupé. Mon sexe me fait mal, mais je ne débande toujours pas. Pire, j’ai l’impression qu’il durcit encore davantage. Je vois alors un étrange sourire passer sur le visage du docteur Liane, un mélange de satisfaction, de plaisir et de vice.

Dans le même temps, je sens mon sexe recommencer à claquer contre sa main, un peu plus fort que précédemment. Et plus vite aussi. Je jette un regard apeuré au docteur Liane, elle se contente de me regarder en souriant du bout des lèvres. Elle accélère encore, et je vois ses mèches noires se balancer au rythme des claques qu’elle inflige à mon sexe. Plus vite, plus fort. Et plus mon pénis vient claquer contre sa main, plus je sens mon excitation augmenter irrésistiblement. Je finis par comprendre la nature de sa « punition » : elle veut me faire éjaculer comme ça, de la manière la plus ridicule et honteuse qui soit, pour me faire comprendre à quel point je suis pathétique. Le pire, c’est que je sais qu’elle va y arriver, ce n’est plus qu’une question de secondes avant que je ne puisse plus me retenir, malgré la vive douleur qu’elle m’inflige. Je finis par la supplier :

— Non, s’il vous plaît… Pas comme ça…

Un grand sourire éclaire son visage. Contre toute attente, elle s’arrête, et lâche d’un coup mon pénis rougi par des dizaines de simili-claques. J’essaie de retrouver mon souffle : je suis sur le fil, à deux doigts de l’orgasme le plus humiliant de toute ma vie. Je lâche un soupir de soulagement, et alors que je m’apprête à remercier le docteur Liane d’avoir stoppé sa dégradante punition, celle-ci éclate de rire. Avant que je ne réalise quoi que ce soit, je sens sa main venir gifler mon sexe encore tremblant. Une vraie gifle, cette fois, donnée avec f o r c e et amplitude, et qui vient v i o l emment claquer mon pénis au point de le plaquer contre ma cuisse. Surpris, je lâche un cri mêlé de douleur et de plaisir. Car aussi cruelle qu’elle soit, cette gifle me rapproche encore davantage du point de non-retour, celui au-delà duquel je sais que je ne pourrai pas retenir mon éjaculation.

Et si ce n’est elle, alors ce sera celle qui suit, du revers de la main, presque aussi forte et qui me fait gémir encore plus bruyamment. Je me plie en deux, j’essaie de mettre mon sexe à l’abri derrière mes mains, mais trop tard : la fine main du docteur Liane parvient je ne sais comment à se faufiler, et vient à nouveau claquer mon malheureux pénis. Pour lui comme pour moi, c’en est trop : je jouis, irrésistiblement, honteusement, salement. Une première saccade de sperme vient gicler sur la blouse du docteur Liane, toujours hilare. De manière un peu ridicule, j’essaie de cacher mon sexe en m’accroupissant. Mais je sens mes jambes se dérober alors qu’un deuxième jet de sperme vient s’écraser sur les cuisses du docteur Liane. Et finalement, je finis à genoux devant elle, pendant qu’une troisième et une quatrième saccade, plus faibles, viennent souiller ses escarpins vernis. Je suis m o r t ifié de honte, et je sens les larmes me monter aux yeux alors que j’entends le docteur Liane rire aux éclats et applaudir.

Je reste là, immobile à ses pieds, ne sachant que faire. Va-t-elle me punir à nouveau pour avoir éjaculé sur ses vêtements ? Peut-être devrais-je lui proposer de nettoyer ? Elle a cessé de rire à présent, et se penche vers moi. Je ferme les yeux, m’attendant au pire. Mais je sens sa main, si cruelle quelques instants auparavant, venir se poser contre ma joue. Et j’entends sa voix me susurrer tout doucement à l’oreille :

— Ne t’inquiète pas, mon bébé, c’est fini…

De sa main, elle relève mon visage vers le sien : c’est à nouveau un visage doux et bienveillant qui me regarde. Et moi, je me sens comme un e n f a n t , soulagé, presque heureux. Avant que j’aie pu réagir, elle vient déposer un baiser sur mes lèvres. Elle reprend d’une voix douce, le visage toujours collé au mien :

— Ta Maîtresse ne veut juste pas que tu fasses n’importe quoi avec ton sexe, tu comprends ?

Dans le même temps, de son autre main, elle vient effleurer mon pénis du bout de ses doigts graciles. Il ne lui faut que quelques caresses pour faire renaître une érection prodigieuse. De mon côté, je n’arrive pas à réagir. Que veut-elle ? Et moi, qu’est-ce que je veux ? Les émotions les plus diverses s’entrechoquent dans ma tête, et je me sens glisser irrésistiblement. Finalement, d’une voix mal assurée, je finis par lâcher un petit « Oui, Maîtresse » qui illumine le visage du docteur Liane. Comme une récompense, je sens les caresses sur mon sexe s’intensifier.

— C’est bien, mon bébé. Dorénavant, c’est ta Maîtresse et elle seule qui s’occupera de ton sexe, tu comprends ?

J’ahane difficilement que oui, j’ai bien compris. Elle poursuit :

— Je ne veux plus que tu te masturbes en mon absence. Quand tu auras envie de jouir, tu viendras ici, ou chez moi, et c’est moi qui te ferai éjaculer. D’accord ? Si tu as été sage, bien sûr.

Mon trouble est à son comble. Submergé par le plaisir qu’elle me procure, j’accepte avec joie. Elle recule un peu sa tête et me regarde, toujours avec ce regard doux et bienveillant qui contraste tellement avec ses propos :

— Alors ? Est-ce que nous sommes bien d’accord ? me demande-t-elle avec un grand sourire.

Au bord de l’extase, je m’emporte :

— Oui, Maîtresse !

— Et tu ne jouiras plus que pour moi ?

— Je ne jouirai plus que pour vous, ma Maîtresse…

Je vois les yeux du docteur Liane s’illuminer, et elle se penche à nouveau sur moi, m’enlaçant d’un bras, tandis que son autre main, celle qui me caressait avec tant de volupté, s’immobilise et vient déposer mon sexe contre sa cheville. Le contact avec son bas m’électrise. Et à mon oreille, ses mots délicieux :

— Alors, montre-moi, et, jouis, jouis pour ta Maîtresse, comme le petit chien que tu es…

La honte, l’humiliation sont toujours là. Mais curieusement, je réalise que je m’en fous, si cela signifie jouir d’une manière aussi délicieuse. Toujours à genoux, je viens attr a p e r les cuisses de ma Maîtresse et je viens frotter mon sexe contre ses bas, comme le chien que je me sens devenir un peu plus à chaque coup de reins que je donne. Et lorsque, très vite, je finis par éjaculer sur ses escarpins, je sais que c’est bien cela que je veux, et que j’ai trouvé ma place, là, aux pieds de Maîtresse Liane.

Bastian

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